Licenciement pour faute grave : propos injurieux
Licenciement pour faute grave suite à des propos injurieux et abus de la liberté d’expression au moyen d’un téléphone professionnel.
Violation temporaire de la clause de non-concurrence : perte totale de la contrepartie par le salarié !
Retour sur les décisions de la Cour de cassation suivantes :
Dans cette affaire, un salarié, ayant signé une clause de non-concurrence d’une durée de 24 mois, a démissionné et a été embauché par une entreprise concurrente pour une période de 6 mois.
Le premier employeur a saisi le conseil de prud’hommes afin d’obtenir réparation de la violation de ladite clause. Le salarié a lui sollicité le paiement de la contrepartie financière de la clause de non-concurrence.
Le premier employeur a saisi le conseil de prud’hommes afin d’obtenir réparation de la violation de ladite clause. Le salarié a lui sollicité le paiement de la contrepartie financière de la clause de non-concurrence. La Cour d’appel a estimé que l’employeur n’avait pas à verser de contrepartie au salarié pour les 6 mois pendant lesquels ce dernier travaillait chez un concurrent, mais qu’il restait tout de même redevable de la contrepartie financière pour la période de 18 mois restante.
Elle a donc condamné l’employeur au versement du solde de l’indemnité de non-concurrence et de l’indemnité de congés payés afférente et a rejeté la demande de l’employeur.
La cour de cassation n’est pas de cet avis ! Elle affirme qu’au contraire, la violation de la clause de non-concurrence ne permet plus au saLarié de prétendre au bénéfice de la contrepartie financière de cette clause, et ce, même après la cessation de sa violation.
Licenciement pour faute grave suite à des propos injurieux et abus de la liberté d’expression au moyen d’un téléphone professionnel.
Décision de la Cour de cassation du 04 déc. 2024, n° 23-14.259 : le salarié affirme avoir bénéficié d’un avantage en nature que l’employeur cache.
Demande de congé sabbatique : sous quelles conditions l’employeur peut-il la refuser ? Cas du 20 nov 2024, n°23-18.446
Discrimination entre salariés : qui de l’employeur ou du salarié doit prouver la discrimination ?
Cookie | Durée | Description |
---|---|---|
cookielawinfo-checkbox-analytics | 11 months | This cookie is set by GDPR Cookie Consent plugin. The cookie is used to store the user consent for the cookies in the category "Analytics". |
cookielawinfo-checkbox-functional | 11 months | The cookie is set by GDPR cookie consent to record the user consent for the cookies in the category "Functional". |
cookielawinfo-checkbox-necessary | 11 months | This cookie is set by GDPR Cookie Consent plugin. The cookies is used to store the user consent for the cookies in the category "Necessary". |
cookielawinfo-checkbox-others | 11 months | This cookie is set by GDPR Cookie Consent plugin. The cookie is used to store the user consent for the cookies in the category "Other. |
cookielawinfo-checkbox-performance | 11 months | This cookie is set by GDPR Cookie Consent plugin. The cookie is used to store the user consent for the cookies in the category "Performance". |
viewed_cookie_policy | 11 months | The cookie is set by the GDPR Cookie Consent plugin and is used to store whether or not user has consented to the use of cookies. It does not store any personal data. |