Licenciement pour faute grave : propos injurieux
Licenciement pour faute grave suite à des propos injurieux et abus de la liberté d’expression au moyen d’un téléphone professionnel.
Un salarié représentant de l’employeur peut-il entretenir une relation amoureuse avec un salarié investi d’un mandat de représentation du personnel ?
Retour sur la décision de la Cour de cassation du 29 mai 2024, n°22-16.218
Dans cette affaire, un salarié, qui exerçait des fonctions de direction, était chargé en particulier de la gestion des ressources humaines. Il avait reçu du président du directoire de la société diverses délégations incluant la présidence de manière permanente, des différentes institutions représentatives du personnel.
Ce salarié a caché à son employeur la relation amoureuse qu’il entretenait, depuis 2008 et jusqu’à son départ de l’entreprise en 2013, avec une autre salariée, qui exerçait des mandats de représentation syndicale et de représentation du personnel.
Cette salariée s’était investie dans différents mouvements de grève et d’occupation de sites de l’entreprise, à diverses réunions où le salarié avait lui-même représenté la direction et au cours desquelles avaient été abordés des sujets sensibles relatifs à des plans sociaux.
L’employeur a procédé au licenciement pour faute grave du salarié concerné, mettant en avant un conflit d’intérêts et un acte de déloyauté de ce dernier.
Ce dernier a contesté son licenciement, arguant que cette relation relevait de sa vie privée et que le silence gardé sur celle-ci ne pouvait constituer une violation des obligations découlant de son contrat de travail.
La Cour de cassation a confirmé la décision de la Cour d’appel de Nîmes, qui a rejeté la demande du salarié.
Elle estime qu’en dissimulant cette relation intime, qui était en rapport avec ses fonctions professionnelles et de nature à en affecter le bon exercice, le salarié avait manqué à son obligation de loyauté à laquelle il était tenu envers son employeur et que ce manquement rendait impossible son maintien dans l’entreprise, peu important qu’un préjudice pour l’employeur ou pour l’entreprise soit ou non établi.
Un salarié représentant de l’employeur n’a pas le droit d’entretenir une relation amoureuse avec un salarié investi d’un mandat de représentation du personnel.
Licenciement pour faute grave suite à des propos injurieux et abus de la liberté d’expression au moyen d’un téléphone professionnel.
Décision de la Cour de cassation du 04 déc. 2024, n° 23-14.259 : le salarié affirme avoir bénéficié d’un avantage en nature que l’employeur cache.
Demande de congé sabbatique : sous quelles conditions l’employeur peut-il la refuser ? Cas du 20 nov 2024, n°23-18.446
Discrimination entre salariés : qui de l’employeur ou du salarié doit prouver la discrimination ?
Cookie | Durée | Description |
---|---|---|
cookielawinfo-checkbox-analytics | 11 months | This cookie is set by GDPR Cookie Consent plugin. The cookie is used to store the user consent for the cookies in the category "Analytics". |
cookielawinfo-checkbox-functional | 11 months | The cookie is set by GDPR cookie consent to record the user consent for the cookies in the category "Functional". |
cookielawinfo-checkbox-necessary | 11 months | This cookie is set by GDPR Cookie Consent plugin. The cookies is used to store the user consent for the cookies in the category "Necessary". |
cookielawinfo-checkbox-others | 11 months | This cookie is set by GDPR Cookie Consent plugin. The cookie is used to store the user consent for the cookies in the category "Other. |
cookielawinfo-checkbox-performance | 11 months | This cookie is set by GDPR Cookie Consent plugin. The cookie is used to store the user consent for the cookies in the category "Performance". |
viewed_cookie_policy | 11 months | The cookie is set by the GDPR Cookie Consent plugin and is used to store whether or not user has consented to the use of cookies. It does not store any personal data. |